Beaucoup de personnes se retrouvent avec un mal au ventre sans savoir pour quelle raison, bien souvent, juste après avoir pris leur petit-déjeuner, les premières douleurs au ventre apparaissent. Il peut y avoir plusieurs raisons à celle-ci, comme le stress, un intestin en mauvaise santé, une alimentation qui n’est pas adaptée à la personne, un repas trop copieux, une maladie, etc.

Dans cet article, nous allons parler de la cause qui pour moi, englobe 80% des maux de ventre que l’on peut avoir au quotidien.

Dans 80% des cas, un mal au ventre provient de ce que l’on mange

Un mal au ventre est dans 80% des cas dû à une mauvaise alimentation.

Une mauvaise alimentation et ce que l’on met dans notre bouche vont grandement influencer notre intestin et sa santé. Vous allez voir plus loin dans l’article, qu’il est très sensible aux aliments qu’il doit digérer et qu’il est très important de prendre soin de notre intestin en lui apportant des aliments véritablement adaptés à son fonctionnement.

En effet, la principale cause d’un mal au ventre va être due à une alimentation qui n’est pas adaptée à la personne et donc à son intestin.

Dans notre société moderne, si vous ne faites pas attention à ce que vous mangez et si vous faite confiance aux industrielles en achetant tout ce qui vous fait envie, vous allez vite vous retrouver avec des problèmes de santé et notamment des problèmes intestinaux.

L’intestin et le cerveau

Il contient des millions de neurones, des milliards de bactéries, des millions de gènes…, l’intestin est pour moi le premier cerveau : Mange comme un cochon, réfléchis comme un cochon, mange bien et réfléchis bien.

Les liens entre le cerveau crânien et l’intestin sont nombreux, dans le tube digestif se trouve le système nerveux entérique, relié au système nerveux du cerveau crânien par le nerf vague. Il régule les principales fonctions digestives, notamment le mouvement intestinal qui nous sert à digérer.

Le nerf vague permet à l’intestin et au cerveau de communiquer en permanence, en s’envoyant des informations via les neurotransmetteurs. Cette communication permet notamment de protéger l’organisme contre certains dangers : si vous consommez un aliment infecté, l’intestin alertera le cerveau via le nerf vague ; le cerveau signale alors à l’intestin d’arrêter le processus de digestion.

L’intestin « discute » avec le cerveau

On dit que le ventre est un deuxième cerveau, moi je le considère comme le premier car il envoie les données au cerveau crânien en conséquence de son état, celui-ci qui est lui-même sous l’influence de ce que l’on mange et de notre environnement. Dans ce système nerveux très sensible, se trouve des neurones, et en particulier des équipes de chercheurs qui ont trouvé des millions de neurones.

Les neurones des deux cerveaux « discutent » entre eux grâce aux neurotransmetteurs, principalement la sérotonine, l’hormone du bonheur connue aussi pour réguler les cycles du sommeil, mais aussi nos comportements alimentaires ou encore la douleur, l’anxiété, etc.

Ce dernier synthétise à lui seul plus de 90 % de la sérotonine fabriquée par notre organisme ! Dans notre cerveau crânien, elle gère nos émotions, dans celui de l’intestin elle rythme le transit et régule le système immunitaire intestinal. Les connexions sont renforcées suivant si la flore intestinale est en bon état ou non.

Les connexions entre l’intestin et le cerveau expliquent pourquoi des médicaments qui agissent au niveau cérébral peuvent aussi avoir des effets sur l’intestin. C’est le cas des antidépresseurs qui, en agissant sur la sérotonine pour améliorer l’humeur, provoquent souvent des troubles digestifs chez les patients soignés pour une dépression.

Ces connexions entre le cerveau et l’intestin pourraient aussi expliquer pourquoi on retrouve souvent un profil dépressif, stressé ou anxieux chez les patients souffrant d’une maladie intestinale. L’impact des fonctions de l’intestin sur les neurotransmetteurs, et inversement, offre en effet une explication aux liens entre troubles de l’humeur et troubles de digestion.

Digestion

Dans l’opération compliquée qu’est la digestion, un aliment ingéré va entrer en contact avec les milliards de neurones et bactéries qui résident dans notre système digestif ; c’est donc dans une partie à trois que va se jouer la digestion, entre le bol alimentaire qui commence dans le tube digestif, les sucs digestifs que nous produisons et nos bactéries intestinales.

Ces bactéries constituent le microbiote. Il tapisse notre système digestif. Cet écosystème est une usine impressionnante constituée de millions de milliards de bactéries. Le microbiote contribue intelligemment à la digestion en récupérant les nutriments et en transformant en énergie les aliments que nous ingérons : le microbiote est primordial pour notre système immunitaire, environ 70 % de nos défenses logent dans l’intestin.

Le microbiote est lié à notre alimentation et à notre environnement, même s’il est défini dans l’enfance, il a une bonne capacité à s’adapter et à retourner à un équilibre suivant nos habitudes quotidienne. Si vous voulez en savoir plus sur l’intestin voici un livre qui va vous éclairez : “Le charme discret de l’intestin : Tout sur un organe mal aimé de Giulia Enders)”;

Quel est le microbiote idéal ?

Il est abondant et diversifié, il peut être déséquilibré par une nourriture comportant trop de graisses, trop de sucre, étant trop industrielle ou encore par l’utilisation répétée de médicaments comme les antibiotiques ou par un stress chronique qui diminue à long terme sa diversité.

Un microbiote perturbé va provoquer des ballonnements, des diarrhées ou encore de la constipation, avec risque éventuel de développer des maladies. Mais on peut le rétablir et augmenter sa biodiversité grâce à de meilleures conditions.

La flore intestinale et les maladies neurodégénératives

La production de protéines amyloïdes par notre flore intestinale entraînerait l’apparition de protéines du même genre dans le cerveau. Or les protéines amyloïdes retrouvées dans le cerveau sont en cause dans les maladies neurodégénératives comme Parkinson, Alzheimer, etc.

Le point commun entre toutes ces maladies neurodégénératives est la mort de neurones associée à l’accumulation de ces protéines dites amyloïdes. Des protéines anormales qui s’entassent, qui remplissent les neurones et se transmettent de neurones en neurones entre les différentes régions cérébrales.

Elles provoquent la mort des cellules. D’après Shu Chen (Docteur, chercheur également instructeur et professeur agrégé de pathologie) et ses collègues, elles seraient issues de nos intestins, et plus précisément des bactéries de la flore intestinale.

Dans différentes maladies neurodégénératives, les neurones présentent ce type de protéines amyloïdes qui perturbent le fonctionnement neuronal. Il y a encore très peu de temps, on ignorait comment apparaissaient ces protéines anormales qui vont s’accumuler dans les neurones.

On observait également une réaction inflammatoire importante autour des régions cérébrales où ces protéines s’étaient accumulées, sans que l’on sache si elles provoquaient ou non la mort des neurones. Par contre, on savait que des protéines amyloïdes sont déjà présentes dans les intestins et dans les neurones intestinaux des patients, parfois 20 ans avant que la maladie de Parkinson ne soit diagnostiquée.

Quoi qu’il en soit, à travers cette étude menée par Shu Chen et ses collègues, ils ont démontré que le microbiote est capable de provoquer l’accumulation de protéines anormales dans les neurones du cerveau et provoquer des maladies neurodégénératives !

Selon le docteur SEBI

Une seule cause est coupable de toutes les maladies selon le Dr SEBI, de son vrai nom, Alfredo Darrington Bowman, médecin holistique de renommée mondiale, pathologiste, biochimiste et herboriste : C’est LE MUCUS.

Le mucus est le résultat de notre consommation d’amidon, de lait et de produits toxiques. On trouve une explication unique de la méthode du médecin sur son site web (site anglais) où la médecine occidentale est disséquée.

Avec la recherche médicale occidentale, les maladies sont le résultat de l’hôte qui est infecté par un germe, un virus ou une bactérie.

Pour traiter ces « infestations », des produits chimiques inorganiques et cancérigènes sont utilisés (chimiothérapie, médicaments etc..).

En revanche, l’approche africaine s’oppose à l’approche occidentale actuelle. L’approche africaine nie le postulat germe, virus et bactéries. Leurs recherches révèlent que toutes manifestations de la maladie trouve son origine quand la membrane de la muqueuse (membrane qui sécrète du mucus) a été abimée.

Mal au ventre, attention au gluten

Le gluten est principalement un ensemble de protéines, mélange de prolamines et de gluténines que l’on retrouve dans certaines céréales : blé, avoine, seigle, orge, kamut, épeautre et petit épeautre, etc.

Sa présence est recherchée dans les farines boulangères car il favorise une bonne levée de la pâte. Mais (car il y a toujours un petit « mais » dans notre alimentation moderne) le revers de la médaille est que le gluten pose parfois des problèmes de tolérance ou de digestion.

La maladie cœliaque (intolérance au gluten) ou la sensibilité au gluten en est l’un d’eux, beaucoup de personnes sont sensibles au gluten sans même le savoir !

Jusqu’à aujourd’hui, la vision de l’intolérance au gluten était sans nuance : soit vous aviez la maladie cœliaque, soit vous ne l’aviez pas. Et donc soit le gluten vous était strictement interdit soit vous pouviez ingurgiter pâtes et pain sans aucune crainte.

Si vous allez voir votre médecin en lui expliquant que le gluten vous ballonne, vous constipe, vous donne mal au dos ou mal à la tête et qu’ensuite le test de la maladie cœliaque s’avère négatif, il vous expliquera que vous vous faites des idées, que cela n’a rien à voir et que vous devriez prendre des vacances pour penser à autre chose. Eh bien votre médecin se trompe.

La maladie cœliaque n’est qu’une forme d’intolérance au gluten. Il existe une autre forme, plus subtile encore que la maladie cœliaque, car on ne retrouve chez les malades, ni lésions intestinales, ni anticorps, ce qui lui permet de passer totalement inaperçue aux yeux du médecin.

Cette maladie s’appelle la sensibilité au gluten.

Sensibilité au gluten

La sensibilité au gluten se caractérise par la présence de symptômes liés à l’ingestion de gluten, pratiquement les même que ceux retrouvés dans la maladie cœliaque : diarrhées chroniques, mal de ventre, indigestion, acidité gastrique/reflux gastro-œsophagien, fatigue chronique, syndrome du “côlon irritable”, irritabilité, dépression, anxiété, attaques de panique, douleurs articulaires; fragilité osseuse, maux de tête, migraines, aphtes chroniques, pour ne citer que les principaux…

Les symptômes de la sensibilité sont les mêmes que ceux de l’intolérance, à l’exception des complications, comme les maladies auto-immunes, cancers, etc., et peuvent conduire le médecin à des erreurs de diagnostic, son diagnostic peut s’orienter vers une “fibromyalgie”, une “spasmophilie” ou pire !

Les mécanismes à l’origine des symptômes de la sensibilité n’ont pas été élucidés, mais la réalité de cette condition a été démontrée dans plusieurs études et notamment une menée en 2011 par une équipe de chercheurs australiens.

Étude sur 34 adultes

Pour cette étude, les chercheurs en gastro-entérologie de l’université de Monash, la plus grande université d’Australie, ont recruté trente-quatre adultes âgés de 29 à 59 ans qui présentaient des symptômes suggérant une maladie cœliaque : douleurs au ventre, ballonnements, trouble du transit, fatigue, etc. En revanche tous les tests de dépistage de la maladie cœliaque étaient négatifs.

Les participants ont été ensuite divisés en deux groupes : Chacun s’est vu prescrire un nouveau régime alimentaire exempt de gluten, accompagné soit de deux tranches de pain et d’un muffin à base de blé soit de deux tranches de pain et d’un muffin sans gluten.

Au bout de seulement une semaine de suivi, les chercheurs ont constaté une différence significative entre les deux groupes : les personnes qui ne consommaient plus de gluten avaient moins de troubles digestifs, moins de douleurs et moins de fatigue et ce, en l’absence de toutes anomalies visibles du système immunitaire. Ils concluent alors que la sensibilité au gluten est une maladie réelle mais dont le mécanisme biologique n’est pas compris.

Dans la sensibilité au gluten, il semble en fait que ce soit l’immunité/l’intelligence innée qui s’active pendant la digestion pour empêcher le gluten d’agir de manière néfaste au niveau des jonctions serrées de l’intestin. Cette réaction immunitaire provoque alors des symptômes digestifs. Beaucoup plus fréquente que la maladie cœliaque, la sensibilité au gluten toucherait au moins 10 % des Français soit plus de 6 millions de personnes à l’heure actuelle.

Diagnostique de la sensibilité au gluten

Pour diagnostiquer une sensibilité au gluten, le seul moyen à l’heure actuelle consiste à enlever de votre alimentation blé et céréales qui contiennent du gluten. Si les symptômes disparaissent en quelques semaines lorsque la personne élimine totalement le gluten de son alimentation et que les tests de la maladie cœliaque sont négatifs, alors on peut affirmer qu’elle est sensible au gluten.

Faut-il supprimer le gluten même si nous sommes en bonne santé ?

Si vous n’êtes touché par aucun des symptôme que nous venons de décrire et si tous les tests de la maladie cœliaque s’avèrent négatifs, sachez ceci : Peu d’études ont été menées sur des individus en bonne santé pour examiner l’impact d’une alimentation sans gluten sur la santé, mais l’une d’elles a suivi dix adultes en bonne santé âgés de 30 ans en moyenne pendant un mois.

Elle a montré un système immunitaire plus « calme et plus serein » en absence de gluten, ce qui est probablement bénéfique pour la santé. De plus, la gliadine (gluten) du blé n’est pas correctement digérée même chez les personnes en bonne santé et augmente notre production de zonuline, ce qui rend notre intestin plus perméable

Si d’autres facteurs environnementaux sont réunis, comme par exemple une infection bactérienne, ou autres, le risque existe de développer un jour une maladie cœliaque, une maladie auto-immune ou d’autres maladies.

Livre intéressant à ce sujet : “GLUTEN – comment le blé nous intoxique

Testez directement dans votre quotidien

Si vous avez essayer d’éliminer le gluten et que des maux de ventre persiste, il se peut qu’un autre aliment ne vous convienne pas, mais dans la plupart des cas, se sera un mal au ventre du au gluten.

Attention, le gluten est présents partout ! Regardez bien les ingrédients de chaque aliment que vous allez consommer.

Si ce n’est pas le cas, essayez de changer une habitude alimentaire à la fois, pour trouver lequel des aliments ne convient pas à votre organisme.

Exemple :

Vous avez l’habitude de boire du lait tout les matin, même si cela peut paraître difficile, n’en buvez pas sur quelques jours, en le remplaçant par exemple, par un lait végétal d’amande, de coco ou par un thé et voyez si vos douleurs au ventre disparaissent.

Conclusion

Regardez d’abord ce que vous manger avant de penser et de regarder ailleurs. Un mal au ventre est bien souvent et dans la plupart des cas, dus à une mauvaise alimentation.

Si vous éliminer le gluten de votre quotidien et que vos douleurs disparaissent, vous êtes probablement sensible au gluten, faites plusieurs essaies, mangez en à nouveau et voyez si vos douleurs au ventre reviennent.

Au début, cela peut paraître un peu difficile de devoir manger sans gluten, mais une fois que vous aurez l’habitude et que vous serez quels aliments en contient, se sera beaucoup plus facile de ne pas en manger.